Les emplois maritimes et portuaires

GPMG Par GPMG 12 juin 2017

Selon le Cluster Maritime de France, le secteur maritime représente environ 300 000 emplois directs que ce soit dans les filières historiques, émergentes ou transverses. Les activités nouvelles, qui n’existaient pas il y a quinze ans, génèrent déjà 400 milliards de dollars de chiffre d’affaires.

En Guyane, le secteur maritime, portuaire et para-portuaire de la zone de Dégrad des cannes regroupe en 2014, 78 entreprises utilisatrices, deux services de l’État et l’établissement portuaire qu’est le Grand Port Maritime de la Guyane. La communauté portuaire représente ainsi un total de 1451 emplois directs et indirects.

C’est dans un atelier intitulé « Nouvelles formations aux métiers porteurs dans les outre-mer » lors de l’URCOM 2016 que Rémy-Louis BUDOC, membre du directoire et directeur de la Prospective et du développement, a mis l’accent sur l’émergence des nouveaux métiers dans les ports dus à l’évolution de ces derniers vers une vision d’aménageur et de logisticien. Ce sont des nouveaux métiers qui impliquent désormais de nouvelles compétences spécifiques face aux deux fonctions essentielles du port (l’accueil du navire et l’aménagement des terre-pleins) comme nous pouvons le voir dans la chaîne logistique portuaire.

schéma logistique portuaire

Ces compétences spécifiques proviennent des domaines suivants : aménagement, environnement, urbanisme, économie des transports, systèmes d’information géographique, stratégie, prospective, développement, marketing et communication… Et également une émergence certaine de tout ce qui relève des démarches de certification : qualité, environnement, sûreté et sécurité. Sans oublier la maîtrise des risques, la conduite de projets, les démarches de planification (plans stratégiques), de contrôle de gestion…

De plus, la loi « Leroy » pour l’économie bleue du 20 juin 2016 portant notamment sur l’évolution de la formation maritime, place l’humain au cœur de l’action maritime et portuaire et favorise l’égalité homme-femme.

Ce qui permet de croire aux belles perspectives annoncées pour le secteur maritime et portuaire, dans les outre-mer, pour les jeunes générations et les professionnels qualifiés en reconversion.